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Kiwai : guide complet sur ce mini kiwi


On entend beaucoup parler de la « finger food », ces petites portions de nourriture qui se dégustent simplement avec les doigts, sans fourchette ni couteau. Et bien ce terme s’appplique à merveille pour le kiwaï, sorte de kiwi miniature, à la peau verte et si fine qu’il se déguste entier en une bouchée, nul besoin de le peler, de le couper ou de l’épépiner.

bol de kiwai a deguster entier

Plus sucré et plus parfumé que le traditionnel kiwi vert, on ne peut que être surpris lorsque l’on goûte à un kiwaï pour la première fois. Il est alors difficile de résister à la tentation d’en mettre un second sur ces papilles, mais inutile de se priver, le kiwaï est source de multiple bienfaits et vertus pour l’organisme.


I] Le kiwaï : tout savoir en 2 minutes sur ce « finger fruit »


De la même famille botanique que le kiwi, le kiwaï est lui aussi une liane, il utilise de ce fait d’autres arbres ou structures pour soutenir sa croissance.



A l’œil, on remarque immédiatement le lien de parenté qui existe entre le kiwi et le kiwaï : de forme ovale ou ovoïde, le kiwaï a une forme globale parfaitement similaire à celle du kiwi. Un pétiole en son sommet rattachant le fruit à la branche ainsi qu’une petite corolle à l’allure de feuilles séchées sur le dessous complètent l’apparence extérieure de ce fruit. Coupé en deux, il ressemble alors à s’y méprendre au kiwi : une chair de couleur vert émeraude, parsemée de minuscules grains noirs.

En revanche, c’est de part sa peau que le kiwaï se différencie particulièrement de son cousin : de couleur verte, pouvant tendre sur le jaune à maturité, elle est fine et glabre et est parfaitement consommable.

Certaines variétés de kiwaï peuvent présenter des reflets rouges, au niveau de la chair ou de la peau, voir même des deux. Au niveau du goût, il est généralement plus sucré et plus parfumé que le kiwi traditionnel, son taux de sucre pouvant d’ailleurs atteindre presque les 30% (à comparer aux 14% de sucre présents dans le kiwi).

Sur sa liane, le kiwaï pousse en grappe pouvant porter jusqu’à une dizaine de fruits. Sa taille est de l’ordre de 1 à 2 cm, équivalente à celle de gros raisins de table. Et comme le raisin, ce fruit se consomme donc sans plus de préparation qu’un rapide passage sous l’eau clair : peau, chair et pépin, tout se mange, en l’espace d’une simple bouchée !

kiwai sur l'arbre à kiwai en grappe



Kiwi de Sibérie, tel est un des autres noms de ce kiwi miniature. La raison en est bien simple, l’aire de répartition originelle du kiwaï correspond à la vaste région englobant la Sibérie, le nord de la Chine et le Japon. Le kiwaï est donc une plante bien acclimatée aux climats froids, ce qui la rend très résistante aux basses températures. Quand son cousin le kiwi vert ne peut survivre que lorsque les températures ne descendent pas en dessous de -12°C/-15°C, le kiwaï lui est capable de résister à des vagues de froid allant jusqu’à -25°C voir même -30°C.



L’arbre qui porte les kiwaïs s’appelle lui aussi kiwaï. Et ce n’est pas un arbre au sens botanique du terme, mais une liane, ce qui signifie qu’elle a besoin d’un support pour grandir. A l’état sauvage, le kiwaï se satisfait naturellement d’un arbre pour s’élever dans les airs. En revanche, quand il s’agit de la culture de cette plante, ce sont des structures métalliques, de type palissage, qui sont généralement construites pour servir de support au kiwaï.

Une fois le palissage en place, la culture du kiwaï demande relativement peut de technicité, un sol bien drainé et un bon ensoleillement sont bien généralement suffisant pour obtenir une belle récolte de fin août à début octobre, en fonction des variétés cultivées.

Autre caractéristique du kiwaï, c’est une plante qui n’est pas auto-fertile dans son état naturel, il faut donc la présence de plants mâles et de plants femelles pour assurer une fructification. Des variétés auto-fertiles ont cependant vue le jour, ce qui permet de ne planter qu’un seul pied dans son jardin tout en ayant la garanti de voir des fruits arriver à maturité en fin de saison.


II] Bienfaits et propriétés thérapeutiques du kiwaï


Peu connue et encore peu consommée en France, cette petite baie est pourtant très intéressante sur le plan nutritionnel.



La première vertu du kiwaï est sa haute teneur en vitamines C : on en compte près de 400 mg pour 100 grammes de fruits (contre seulement 120 mg pour 100 grammes d’orange).

Au niveau calorique, même si ce fruit est assez sucré, on ne compte que 52 kcal dans une portion de 100g de kiwaï. Le kiwaï est également une bonne source de fibres alimentaires ainsi que d’oligo-élément. On retrouve dans 100 grammes de fruit les teneurs suivantes :
– fibres alimentaires : 3.6 g
– potassium : 268 mg
– calcium : 46 mg
– magnésium : 19 mg
– phosphore : 29 mg
– vitamines E : 5.28 mg



Le kiwaï est parfois qualifié de « super fruit ». Derrière cette appellation plus marketing que scientifiquement fondée, on retrouve tout de même de nombreux bienfaits dans cette petite baie verte.

Elle est tout d’abord antioxydante (comme de nombreux petits-fruits, myrtilles, framboise, groseilles, cranberrys, …, qu’il convient de ne jamais oublier pour une alimentation équilibrée). Le caractère antioxydant de ce fruit permet à notre organisme de mieux combattre le vieillissement cellulaire, de limiter le risque de maladie cardio-vasculaire et aussi d’être moins enclin à développer des cancers. La vitamine E présente dans ce fruit est également un bon allié pour combattre les radicaux libres, source de vieillissement cellulaire accéléré.

Les fibres alimentaires présentes en bonne quantité vont réguler le transit intestinal et ainsi assurer une bonne digestion. Bref, le kiwaï est un fruit gorgé de bienfaits pour l’organisme et qui plus est très facile à déguster, il ne faut donc pas passer à côté !



On l’a vu, tout se mange dans un kiwaï. Il est donc le fruit parfait pour une consommation sur le pouce, lors d’une pause fruitée au bureau ou pour le 4h des enfants. Son goût sucré et parfumé est d’ailleurs très apprécié des jeunes enfants.

Pour plus d’originalité, on peut aussi l’apprêter en petites rondelles et le disposer en topping sur un yaourt ou un fromage blanc. Il s’invite aussi particulièrement bien dans les salades de fruits (il se marie notamment merveilleusement bien avec les oranges, les fraises et l’ananas), les tartes ou les smoothies. La confiture de kiwaï est également une option pour profiter tout au long de l’année du goût unique de ce fruit. Il est également possible de croiser un sorbet au kiwaï au détour d’un glacier spécialisé dans les parfums un peu insolites.

Enfin, on peut décliner ce fruit dans des plats salés, en accompagnement de viande blanches ou de poissons.


III] Le saviez-vous ?



Le kiwaï se consomme lorsque le fruit est arrivé à maturité. Un fruit à maturité se reconnait à la peau qui commence à se friper. Plus le kiwaï mûrira, plus la peau de ce dernier va se flétrir, et plus il sera savoureux et plus il révélera la totale plénitude de ses arômes. C’est donc un fruit qui se bonifie avec le temps. Ainsi, de manière assez paradoxale, le kiwaï est un fruit qui plus il est moche, plus il sera délicieux à déguster !

Attention tout de même à ne pas attendre trop longtemps, une fois ramolli et trop vieux, il perd de ses qualités nutritionnelles.



Le kiwaï est une plante qui est tout à fait adaptable au climat francophone. On retrouve donc plusieurs cultures de ce fruit, dans différentes régions de l’Hexagone.

Par exemple en Corrèze, on retrouve différents producteurs de kiwaï, qui après l’implantation de culture de kiwi, ont décidé de diversifier leurs productions en incluant le kiwaï à leur gamme de culture.

Le sud de la France est de manière générale la principale région productrice de cette petite baie en France. On retrouve donc des producteurs dans le pays basque, dans les landes et plus généralement dans la région Nouvelle-Aquitaine.

Jusqu’à ce jour, on retrouve principalement de petites exploitations, de taille familiale, sur des surfaces la plupart du temps inférieures à l’hectare.


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Rédigé par Alex
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